Découverte d'un apocalypse. [Privé Chimik]

La boue, le froid, la peur. Un ciel noir et inquiétant se tenait au dessus de ma tête. Mes yeux découvraient toujours un peu plus de ce paysage apoccalyptique, sombre et dont le silence pesait toujours plus. Le moindre bruit m'aurais fait détaler, que ce soit une branche qui craque comme le tonnerre qui gronde. Je contemplais mes sabots - du moins ce que je parvenais à voir d'eux - et constatait que la boue semblait plus haute et plus liquide au fur et à mesure que j'avançais. Cette boue dans laquelle j'étais tombé une bonne paire de fois, cette boue noir qui avait taché ma robe déjà mal soignée. Et si seulement il n'y avait que cette boue... Non il y avait aussi la cendre qui encrassait mes poumons, et me faisait tousser comme une veille jument dans ses dernières heures. J'étais fatiguée, j'étais seule, déprimée et solitaire. Je continuais d'avancer, me demandant si je n'allais pas mourir ici, loin de tout, quand je me rendit compte de deux choses : La boue m'arrivait désormais au genoux et j'entendais un grondement tristement familier. Ce grondement c'était celui des torents déchainés et de l'eau glacée. Je relevais la tête et constatais effectivement qu'il y avait un torent d'eau ici, mais la cime de quelques arbres emergeaient en son milieu. Je constatait alors l'horreur qu'avait dû être ce cataclysme...
Je secouai la tête, sortant de mes pensées. Que faire ? Avançer n'était pas une bonne idée. Quand à rester au milieu de cette marre de boue, ce n'était pas mieu. Je commençais alors à faire un quart de tour en me dirigant vers un endroit qui paraissait moins boueux qu'ici. Mes sabots s'empétraient dans cette gadoue et j'avais beaucoup de mal à avancer. Malgré tout, je parvint enfin à ce petit bout de terre, large de quelques mètre, et m'allongeais pour un petit moment de repos.

Le seul endroit encore praticable et encore ce n'était gère pratique.
Chimik dead avait tellement de mal à reconnaitre ces terres qu'il connaissait si bien auparavant. Il avait comprit que quelque chose de grave c'était passer. Il était content de ne pas avoir été là au moment où cela c'était produit. Il voulait presque retourner à son vagabondage mais il avait bien conscience que se serait un merveilleux moment pour refaire un clan et reprendre son rôle de dominant qu'il aimait temps.
Il espérait Caporal mort et la victoire serait plutôt facile, sans trop de guerre. Mais il serait le dominant de quelle Terre? Il trouverais bien un endroit, où même d'emmener des chevaux là où avait passez un hivers, cet endroit de rêve, là tous serait obliger de le garder dominant. Il pensait à plein de plan alors qu'il venait tous juste d'arriver ici et ne connaissait pratiquement plus personne.
Il marchait vers une rivière et remarqua la boue qui semblait presque vouloir l'ensevelir comme les sables mouvent, celle-ci était à des endroit bien profondes et Chimik évitait au maximum ses endroits. Malgré qu'une fois il fut surprit et s'enfonça dans la boue presque jusqu'au ventre. Il fallait étaler son poids sur la plus grande surface possible et se hisser lentement et délicatement de cet endroit. C'est plus facile à dire qu'à faire surtout pour un étalon comme Chimik Dead. Il mit un temps fous à se libérer du piège. Plusieurs heures. Il n'est pas du genre à abandonner, à se laisser abandonner dans un piège de boue, ce n'est tout de même pas de la boue qui va le vaincre!
Malgré la fatigue qu'il avait eu pour sortir de la bous il continua son chemin. Jusqu'à sentir l'odeur d'une juments, premier contacte avec un autre équidé qu'il allait avoir depuis presque 2 ans. Il ne la connaissait pas, cette odeur lui était inconnu. Il avançais jusqu'à voir la silhouette de la juments.

[Tragic ?]