Arrivée dans la forêt des pins

Au cœur de la forêt de pins, tout était calme, aucun ne se faisait voir, aucun bruit ne se faisait entendre. Tout ce qui était visible c’étaient des sapins et de nombreux buissons noirs. Soudainement, un corbeau poussa un cri strident, sûrement à la recherche d’un compagnon perdu de vue. Le corbeau tourna ensuite la tête vers une ombre qui venait de bouger. Cette ombre était celle d’une jeune jument qui errait seule depuis maintenant plusieurs semaines. Ce jeune cheval portait le nom de Sweet Dream et elle était assez svelte et assez agile pour ne pas avoir de difficulté pour se faufiler entre les arbres et les buissons. Cependant, elle osait à peine allonger le pas, attentive à chaque bruit et chaque frémissement des branches qui l’entouraient.

Sweet Dream regardait partout autour d’elle, les oreilles pivotant dans tous les sens. Ses sabots commençaient à la faire souffrir et sa gorge était de plus en plus sèche. La jeune jument ne rêvait que d’une petite clairière où elle pourrait manger de l’herbe et boire un peu d’eau fraîche qui la désaltérerait. Rien qu’à cette pensée, Sweet Dream eu l’impression de sentir une gorgée de liquide transparent glisser dans sa gorge.

Alors que la jument était un peu perdue dans ses pensées, une petite brise froide se faufila entre les arbres et vint soulever doucement sa robe, faisait frissonner Sweet Dream. Ce petit courant d’air vint aussi apporter aux naseaux de la jument une odeur qu’elle avait déjà sentit auparavant et qu’elle n’avait cessé de ressentir depuis. Cette odeur provenait donc sûrement d’un animal rôdant dans les environs.

D'un pas souple et robuste, je marchais à travers les pins. La terre était molle, garnie de feuilles mortes et de petites choses diverses et variées. La crinière flottant à chaque pas, mon regard parcourait lentement mon territoire. J'huma alors l'air lorsqu'une douce et délicieuse odeur féminine vint me chatouiller les naseaux. Je pris alors un fougueux galop, prenant la direction d'où venait l'odeur.

En arrivant face à une jeune jument, je m'arrêta, la scrutant du regard.

« Bonjour. » déclarais-je simplement.

Ma robe isabelle reflétait les rayon du soleil. Ma crinière noire, elle, avait cessé tout mouvement et était reposée sur mon encolure.

Inquiète de cette odeur qui semblait se rapprocher, Sweet Dream s’arrêta net, se demandant si s’était un ennemi ou un ami qui venait à sa rencontre. Lorsque la jeune jument entendit le bruit d’un cheval qui galopait, elle eut un mouvement de recul. Cependant, Sweet Dream retourna vite à sa position initiale, la curiosité l’emportant sur son inquiétude.

La jeune jument vit alors, surgir de buissons noirs, un cheval à la robe isabelle. Les crins noirs de l’étalon flottaient doucement au rythme de son galop. Le cheval avait un air assez noble et imposait une sorte de respect muet. L’inconnu s’arrêta près de la jument et commença à l’examiner de son regard.

Sweet Dream n’osait pas bouger et à peine respirer. Elle ne savait comment réagir face à cet inconnu à l’aura noble. La jeune jument se demandait s’il était empreint de bonne intention où s’il comptait essayer de lui faire du mal. Ce ne fut que lorsqu’il lui dit simplement bonjour que la jument se sentit soulagée. Après tout, il voulait sûrement faire connaissance et Sweet Dream ne dirai jamais non à un nouvel ami. Elle répondit alors gentiment :

B

La jeune jument espérait du plus profond d’elle même que l’inconnu pourrait lui indiquer un endroit où elle pourrait manger un peu et où elle pourrait également se désaltérer. Car, pour le moment, ce dont la jument avait le plus besoin, c’était de boire et manger.

Je la regardais simplement, observant ses faits et gestes. Elle semblait timide, légèrement mal à l'aise. Ce qui eu pour but de me faire sourire, avant d'incliner respectueusement la tête. Je laissa un bref instant silencieux planer, avant de répondre:

« Enchanté Sweet Dream. Je m'appelle Azariel, et je suis le dominant de ce territoire. Que fais-tu seule, errante sans savoir où aller? »

Car oui, j'avais deviné.
La jument n'était pas là pour une raison précise et à mon avis, elle avait fait du chemin pour arriver jusqu'ici.

[Dois y aller... Déso pour ce minuscule texte.]

[Pas grave ;-P]

Un petit moment passa avant que l’inconnu lui réponde. C’était ce genre de moment où on en sait quoi faire. On se demande si l’autre nous a entendu, s’il est en train de réfléchir, s’il nous ignore ou s’il est simplement en train de chercher ses mots pour ne pas dire de bêtises. Peu importe ce qui a été prononcé et ce qui doit être dit, ce moment paraît bien souvent durer très longtemps même si ce ne sont que quelques secondes qui s’écoulent. Et c’est durant ce moment fatidique qu’on hésite à s’enfuir ou à rester et attendre. Bien heureusement pour la jeune jument, sa curiosité naturelle la fit rester. Et c’est comme ça que Sweet Dream découvrit qu’elle se trouvait devant le dominant de ces terres sur laquelle le cheval errait depuis quelques temps déjà. Ne voulant pas être impolie, la jument se dépêcha de répondre à la question d’Azariel :

J

Elle détourna son regard du dominant se trouvant devant elle à l’annonce qu’elle venait de faire. Une foule de souvenirs venaient de lui être bombardé en pleine face. Elle se souvint des courses de galops qu’elle faisait avec ses amis, de ses journées à parler avec sa mère de toutes les petites choses de la vie et surtout de tout les bons moments qu’elle avait pu passer avec son père malheureusement chassé à tout jamais de ses terres par quelqu’un que Sweet Dream voyait comme un imposteur. Toute cette nostalgie lui donnait presque envie de pleurer mais elle se ressaisit vite t releva la tête, attendant la réaction de l’étalon.

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