Frigorifiée ( L I B R E )

Je parcourrait un peu les environs quand je suis arriver ici, devant une caverne, mais le passage était trop étroit pour que je m'y faufile. Il y a juste un petit bout d'eau qui avait l'air profond. Je posa mon sabot dessus pour voir la profondeur qu'il pouvait bien y avoir mais c'était gelé. Je mit tous mon poids sur mon pied pour faire céder la glace, celle ci craqua sans se brisait. Je mit mes deux sabots antérieurs dessus et recommença mon opération : une fissure mais ça pas cédé ! Poussant un soupir je m'y engagea entierement et la ça cédé... Un morceau qui était bien glissant me fit tombée dans le plan d'eau. Je m'écroula sur le côté dans l'eau gelé. Je m'exptirpa du mieux que je pût et le plus vite possible mais peine perdu j'étais toute tremper et frigorifée...

Une forme au pas calme semblait se promener dans environs. Un étalon noir et massif faisait sa promenade de santé. L'air se faisait plus froid et il se sentait à l'aise dans ce climat froid. Alors qu'il approchait de la falaise, il prit un petit galop à faire trembler la terre.

Son air, toujours aussi neutre ne laissait vraiment apercevoir que ses yeux brillants, comme deux billes noires. Il parcourait une sacrée distance vue son envergure d'étalon et en voyant un autre cheval sortir de l'eau, visiblement, il repassa au trot puis au pas et s'arrêta.

Elle avait l'air complètement gelée... Quelle idée de faire trempette par ce temps avec son gabarit aussi. Il lança un grondement annonçant son arrivée et marcha calmement vers elle.

- Vous allez bien ? Vous devriez vous mettre un peu au soleil ou au moins au sec, il y a des courants d'air ici.

Je m'ébroua de mieux que je pût pour faire voler quelques que goutes d'eau. Quel idée stupide que j'ai eut d'aller percer un couche de glace juste pour voir sa profondeur que fessait ce petit plan d'eau... Maintenant je le savais et je m'amuserai plus a faire ce genre d'expérience ! Je me figea, enfin si figée était le mot exact car je tremblais comme une feuille. Un bruit se fessait entendre, celui d'un galop assez puissant, puis je le vit : un étalon noir plutôt imposant. Il repassa au trot puis au pas, et finit par s'arrêter . Il s'avança ensuite vers moi en lançant un petit grondement et me parla :

Vous allez bien ? Vous devriez vous mettre un peu au soleil ou au moins au sec, il y a des courants d'air ici.

Je le dévisagea un instant, mes oreilles se sont naturellement rabattue, je le releva la tête et lui répondit en évitant tant bien que mal de claquer des dents tellement que j'avais froid :

Je vais bien, merci... Justement j'aillai y partir a la recherche d'un endroit sec pour me reposer. Vous seriez sans doute capable de me dire où je puis-je en trouver un ?

L'étalon la dévisagea, tandis qu'elle semblait plutôt hostile en apparence.

- Il y a un bois plutôt bien abrité. Continuez vers l'est et normalement vous tomberez dedans. A défaut de soleil, il y fait au moins plus sec et doux qu'ici.

Le frison observa la jument un long moment sans rien dire mais se détourna d'elle par la suite, pensant que ça suffirait à la bai pour retrouver son chemin. Après tout, il n'avait jamais beaucoup aimé parler. Il plongea son nez dans l'herbe qui se raréfiait peu à peu avec le gel et sans un mot, il lui tourna presque le dos, pensant qu'elle allait simplement partir.

Non, effectivement il n'était pas très sympathique comme ça, mais après tout, pourquoi l'être alors que la plupart des gens sont aussi égoïstes ? Chacun pour soi, il avait déjà été assez gentil comme ça.

L'étalon me dévisagea, j'avais horreur de ça, mes oreilles s'était rabattue contre mon crâne et je fouettais gentiment l'air de ma longue queue noir. Il me répondit qu'il y avait un bois un peu plus a l'est et a défaut de soleil, il fessait sec et doux. Je lui répondit d'un ton un peu sec :

Merci bien...

L'étalon avait a peine finit sa phrase qu'il me tourna délibérèment le dos pour brouter le peu d'herbe qu'il poussait dans le coin Tous étais gelé. Poussant un gros souffle, je parti en direction que l'étalon me fit pars, je parti dans mon trot rapide que mon ancienne vie de trotteuse de course m'avais laisser. Humant l'air frais je fût surprise d'une odeur inconnu que j'avais senti, peu importe je continua ignorant le danger que cette odeur représenter... J'arrivais vite à l'orée du bois, l'air y était vraiment plus doux. Je repassa au pas et entra dans le sous bois, contre un arbre je m'appuya pour me re-pauser un peu. Quand un craquement de branche se fit entendre et je senti un masse me tomber sur les reins ainsi que des crocs et griffes me lacèrent. Je poussa un hénissement strident de terreur et décolla du sol en ruant. La chose sauta de mon dos pour me faire face : un cougar...

Il releva la tête et huma l'odeur de fourrure qui émanait de quelques mètres de là. Il prit le trot et arriva une fois de plus devant la jument qui, encore une fois avait visiblement des ennuis.

*Mais c'est pas possible, elle enchaîne les embêtements celle ci.*

Je galopais pour bondir à ses côtés.

- Écoute, on se connait pas, on s'aime pas spécialement, mais j'ai pas envie de te voir lacérée par cette bête. Alors, on va s'entraider et ensuite, on se débrouillera chacun de son côté.

L'étalon se cabra devant la bête, lança un hennissement presque monstrueux tant il était grave et vibrant. Mais visiblement, le cougar avait très faim et s'élança vers les deux chevaux, bien décidé à avoir au moins de quoi manger ce jour là.

Je vit le grand étalon arriver, il bondit a mes côtés et fit une remarque comme quoi on se connaissait pas, qu'on s'aimait pas spécialement. Ahah la bonne blague normal que s'aiment pas c'est un inconnu. Mais il voulais pas me voir finir entre ses griffes, oh il aurait ma mort sur ca conciense le pauvre... Il se cabra avec force en poussant un hennissement strident, mais peine perdu le cougar ne broncha pas vraiment. Je pût m'empêcher de rire et de lancer à mon compagnon :

Wouah il a eut la peur de sa vie... Saloperie de chat de goutière

J'ai ajoutée cette phrase en même temps je me rapprochais de la bête, non mais c'est pas se chaton qu'il allais me faire peur quand même. Soufflant fortement je sauta dessus, mais il réussi à esquiver mon coup, mais pas de chance un des antérieurs est retomber sur sa queue. Je recula pour me remettre a côté de l'étalon, le cougar poussant un feulement, ses oreilles était coucher contre son crâne et nous défiez de regard

Je lui lançais un regard noir. Elle n'avait qu'à se débrouiller toute seule.

- Eh ben bon courage.

Le cougar semblait occupé avec la jument, très bien, l'étalon se détourna des deux protagonistes. Il avait vu des morts dans sa vie, il s'en foutait pas mal d'avoir à se battre, mais encore plus de voir quelqu'un mourir.

L'étalon tourna le dos et ronfla et partit sans se presser. Mais voir un étalon de dos mit le cougar en appétit, visiblement, puisqu'il sentit un poids lui sauter sur la croupe. Ni une ni deux, il se laissa tomber à terre pour écraser le félin.

Se relevant en hâte, l'étalon sentait la marque des griffes, douleur acide sur ses muscles. Il se tourna vers le félin, espérant au moins qu'il se soit cassé quelque chose.

Je n'avais pas vu l'étalon partir, et qui nous tournez le dos a moi et au cougar. Le félin se jeta sur lui, je voulu le prévenir

Attention !!!

Mais le félin fut plus rapide et planta crocs & griffes sur l'étalon noir au niveau de sa croupe. Celui ci ce laissa tomber avec fracas sur le sol, en écrasant le cougar de tous son poids pour ensuite se relever rapidement et s'éloigner. Voyant le félin légèrement sonnée j'en profita pour lui donner le coup de grâce, je lui bondit dessus, en le piètina, je senti les os craquer sous ma masse, il poussa un dernier râle et s'éteignit. Je poussa un profond soupir de soulagement, et regarda l'étalon il avait de belle plaie a la croupe, comme moi. Je me rapprocha de lui et lui demanda gentiment :

Es que ça va ?

Je me rapprocha un peu plus pour examiner ses entailles, elles n'étaient pas très profondes, et saigner un peu...

Charcoal se tourna vers la jument, lui évitant de regarder sa croupe. En effet, sur sa croupe, outre ses plaies du cougar, il y avait aussi ses anciennes blessures liées aux combats contre les autres dominants, tous les affrontements...

- Oui ça va, merci. Bon, on est quitte. Je t'ai aidé, tu m'as aidé. Parfait.

Il avait un air moins froid qu'avant. A vrai dire, il avait plutôt un air calme, mais toujours ce côté fier. Il soupira, s'ébroua et l'observa sans réellement vouloir la gêner.

- Moi c'est Charcoal.

Elle n'avait pas interêt à trop lui en demander sur son passé, puisqu'il se braquerait à nouveau... Mais bien souvent, les gens étaient d'une curiosité monstre et s'incrustaient dans les vies, comme ça, sans faire attention aux conséquences. Il partait sur des bases neutres avec cette inconnue, un avantage qu'elle avait sur les autres. Puisque les autres, Charcoal ne les voyaient pas vraiment. Comme des ombres, qui passaient dans sa vie puis filaient.

Je vit d'autres vielles cicatrices de morsures et de coups, du à d'autres chevaux... Des combats surement pour défendre son troupeau, si il en a un, où juste repousser des intrus. Il allait bien qu'il disait, et qu'on était quitte. Je détourna le regard un instant pour voir la dépouille du félin. C'est ainsi ça la vie sauvage, être manger ou pas être manger, le plus fort gagne... Aujourd'hui est une victoire alors.
Je me sentie épiée, je vit que l'étalon me dévisagé discretement mais pas assez pour que je le remarque. Je coucha légèrement les oreilles, y a rien a voir sur moi. Comparé a plusieurs jument je suis une laideur trop grand et trop bâti pour femelle, et par dessus le marché ma pauvre mère ma écraser le chanfrein... EN plus d'avoir une tête une busquée... Le nom de l'étalon est Charcoal, original, comparé au mien, je lui dit donc en le regardant de face :

Quamelle

Il ne semblait ni dégoûté ni repoussé par l'apparence de la jument. A vrai dire, cela faisait longtemps qu'il ne cherchait plus à savoir pourquoi les gens étaient comme ils étaient.

- Ok, Quamelle. Marchons, sinon tu vas attraper froid.

Autant qu'elle reste en "bonne santé". Les deux éclopés étaient plutôt atypiques. Une jument très haute sur ses jambes au chanfrein de travers et un frison très massif au corps couvert de cicatrices. C'est magnifique. Vraiment, le couple de martyres de guerre. Peu à peu, Charcoal éprouvait de la sympathie pour la jument. Après tout, elle avait l'air aussi peu sociable que lui. Ce qui était rare pour une jument.

Il ne la regardait plus, conscient que ça pouvait la gêner mais il restait assez près d'elle.

C'était assez épique de les voir marcher...

Il me proposa de marcher sinon j'aillai attraper froid. L'attaque du cougar avait fais circuler mon sang dans mes veines a toute vitesse tellement que j'avais était en alerte, du coup j'avais quasiment plus froid. Mais j'avoue que rester planté la comme ça me donner des petits frissons. Je lui emboita donc le pas. Charcoal resta près de moi mais il me dévisager plus. Moi je le fis, je lançais des petits regards de côtés intrigués. Serait-il devenu sociable ? Car y a peine 20min c'était pas ça... Il m'aider avec ce félin maudit et on repartez chacun de son côté, retour a nos vies respectives. Mais non il me proposa de marcher avec lui. Marchez me réchauffa un peu, mais j'avais encore quelques coup de froid, je proposa alors a Charcoal sur un ton de défi :

Ca te dit une petite course pour se réchauffer un peu plus ?

Sans attendre de réponse je parti au grand trot, la queue légèrement en panache et je filai. Je me retourna pour voir si il acceptais le défi. Mon trot d'ancien coursier était resté intact, j'avais encore du mal a enclencher le galop, une chose interdit durant mes entrainements et courses.

Charcoal l'observa avec un oeil vif. Une course ?

- Allons-y.

L'étalon frison était clairement un trop gros gabarit pour pouvoir faire le poids contre un cheval si fin, comme était Quamelle. Mais il ne broncha pas et prit le galop, faisait légèrement trembler le sol sous lui. Son poids semblait le relier à la terre avec puissance.

Elle semblait habituée à trotter de manière très accélérée, tandis que l'étalon avait une certaine endurance au galop, l'habitude de devoir changer d'endroit avec un troupeau, de fuir ou de poursuivre.

Il l'observait, toujours devant, mais lui gardait un rythme soutenu pour sa carrure.

C'était une sacrée flèche en tout cas. Elle était faite pour la vitesse, c'était certain, et Charocal savait qu'il ne la rattraperait pas. Pas grave, il avait tout loisir de la cerner à sa guise.

Je vis que Charcoal releva le petit défi, même si s'en était pas un en vrai, juste pour pimenter un peu. Il n'avait pas l'air d'avoir de pointe de vitesse mais une éxèlente endurance. Il galopa légèrement en retrait de moi avec une allure soutenu et ne semblai pas faiblir. A croire que les chevaux sauvages ont une réserve d'énergie en magasin, a force de bouger tout le temps, fuir un danger ou autre. Moi je n'avais pas un tel endurance, je pouvais tenir 2-3km dans une allure soutenu mais après je faiblissais. J'avais encore du chemin a faire avant de devenir une bête d'endurance ! Je ralentissais un peu allure pour me retrouver a ses côtés. J'hésitais à lui poser des questions. Il était aussi froid que moi quand je connais pas, sauf qu'il a l'air d'être comme ça même quand il connait... Ou que je juge sans connaitre mais la dans l'immédiat c'est cette effet là que je ressent. Je me jeta à l'eau en posant une question anodine :

Tu as toujours était sauvage ou... Avant tu étais avec des hommes ?

Sa question fit se crisper Charcoal. Son passé... Mais elle ne semblait pas trop intrusive.

- Je préfère pas trop parler de mon passé. Mais j'ai toujours été sauvage.

Voilà, il lui avait dit ce qui le rendait si distant. Il pouvait être sympathique tant qu'il était sûr qu'on n'irait pas le chercher sur ce qu'il faisait avant.

- En venant ici, je repars à zéro. C'est tout. Et toi ? Tu faisais quoi avant ? Si tu veux en parler bien sûr.

Il préférait lui laisser le choix. De toute façon, il n'avait jamais obligé personne à quoique ce soit, même dans son ancienne vie de dominant. Il n'avait jamais voulu être le saillisseur de base du harem, ou le tyran avec les autres étalons, même si il gardait des principes.

Il ne voulait absolument pas mettre ça en avant, puisque ça aurait sans doute pu lui porter préjudice.

Je vis qu'il se crispa a ma question, mais il y répondit. Je l'écouta sans rien dire. Il a toujours était sauvage, contrairement a moi. Puis il demanda ce que je fessais avant. Mais j'hésitais a répondre, aillais-je me faire passez pour une jument de luxe ayant côtoyer les humains ? Baissant un peu les yeux, je lui avoua donc mon ancienne vie :

J'ai passez ma vie auprès des humains... J'étais promise a une grande carrière comme mes parents en tant que trotteur, mais je voulais pas de cette avenir... Du coup ils se sont débarraser de moi on va dire, je me suis échappée pour arriver ici...

Je lui jeta un coup d'oeil, aillais-t-il me juger ? Sur j'ai mon caractère hautain parfois, a faire ma capricieuse et tout. Mais es que mon caractère est comme sa a cause des hommes ? Ou je suis tous simplement comme ça ? A mon avis si j'aurai était sauvage je serai sans doute pire que je suis là, j'ai déjà un bon caractère de merdeuse.

- Ah oui. En gros t'as été virée comme une malpropre. Je connais.

Il en avait divulgué bien assez comme ça pour l'instant, ça suffisait.

- Et tu fais quoi ici ? Tu es de passage ou tu comptes de poser là ?

Après tout, si elle ne faisait que passer, peut-être qu'il l'accompagnerait, après tout. Non pas qu'il aimait spécialement se promener en compagnie, mais ça pouvait être plus sécurisé que d'être seul. Ils avaient montré qu'ils pouvaient se défendre. Mais si elle restait là, ce n'était pas la peine de rêver.

A vrai dire, Charcoal en avait un peu marre de ne faire que voyager. Il avait envie de se reposer un peu. Au moins pour l'hiver, ça lui permettrait de ne pas être en face des tempêtes et des crevasses dans les zones montagneuses, choses qu'il avait connues avant.

Sa dernière phrase m'interpella, comment ça il connaissait ? Mais il enchaina aussitôt une autre question que je nu le temps de lui poser la mienne : Comment ça tu connais ? Mais je repensa a tout a l'heure il avait aussi un peu éludé ma question, alors je laissa couler, pour cette fois... Il me demanda si je comptais rester dans le coin ou si j'étais de passage. A vrai dire je le savais pas moi même ce que je voulais. Je connais rien de la région, ni comme est un hiver en total liberté... J'ai toujours eut du foin, et une grosse couverture quand le froid arriver. J'avais un beau poils de souris, la on dirait limite un ours... Je lui répondit simplement :

Pour l'instant je vis un peu le jour au jour. Je sais pas si je vais rester ou allais ailleurs. Je sais rien d'ici...

Elle ne connaissait rien d'ici ? Charcoal non plus ne connaissait pas ce coin paumé.

- Ca a l'air pas mal pour vivre. De la place, et je n'ai pas rencontré de dominant agressif pour l'instant. Il y a de la place pour être tranquille et vivre à sa guide, au moins dans un périmètre de sécurité.

Il soupira, appréciant sa robe d'hiver, très dense et épaisse. Il venait du froid donc avait une robe assez chaude par nature. Mais elle s'épaississait encore avec le froid, ce qui faisait de lui un "étalon du froid tout terrain" qui connaissait les trucs pour survivre, et même vivre.

- C'est un peu partout pareil, après ça dépend si on a le goût de l'aventure ou si on a envie de se poser. Personnellement... J'aimerais bien arrêter de marcher. C'est fatigant à force, j'ai envie de construire un petit fief. Ou au moins avoir mon petit coin au calme.

Il soupira et repassa dans une allure plus lente, un pas lourd mais qui permettait d'économiser les forces. Bien plus qu'un sprint, qui brulait trop de calories d'un coup.

Je l'écouta parler sans rien dire. Je savais rien de tous ça, ce n'étais pas vraiment mon monde... Maintenant il l'est mais j'ai tellement de choses a apprendre. Je savais pas comment ça se passer entre un troupeau ou des étalons envers les juments, es qu'ils sont comme Charcoal et moi ? J'en doute un peu... Puis il m'avoua qu'il voulais bien construire un petit fief ou dans un coin tranquille. Il repassa au pas, moi j'avais continué un peu pour ralentir doucement pour repasser au pas. Je m'arrêta pour qu'il puisse me rattraper. Moi j'avais rejoins une bande de chevaux mais j'étais un peu paria de la société... Je lui avoua donc :

J'ai rejoint un clan; la Presqu'Ile mais bon pour l'instant je connais pas vraiment les autres... Ta du le voir je suis plutôt sec.

Je suis une charmante jument polie et aimable, toujours prête a rendre servir... Ou pas !

Il y avait donc un clan... Charcoal resta pensif un instant, silencieux mais continuant à marcher malgré tout. La lueur qui habitait d'habitude ses yeux sembla s'effacer un peu, montrant que l'étalon était absent, absorbé par ses pensées. Il fallait donc qu'il prenne garde à là où il posait ses sabots. Secouant son encolure, l'étalon noir posa à nouveau son regard sur Quamelle.

- Les troupeaux, c'est spécial tu sais. Tout dépend du genre. Parfois, ce sont des clans familiaux, composés presque exclusivement des chevaux issus d'un couple dominant. Les compagnons des enfants rejoignent le clan pour perpétuer la famille. Certains troupeaux sont des groupes, indépendants. Il y a des juments, des étalons, mais souvent, seuls les dominants ont des poulains. Pas toujours, mais souvent. Et enfin, les harems.

Il hésita avant de lui expliquer, mais après tout, elle avait l'air si perdue... Il continua de sa voix grave.

- Le harem, en gros, c'est un étalon et plein de juments qu'il saillit à presque toutes les chaleurs. Voire toutes. Et enfin, et bien les juments ne peuvent pas avoir d'autres poulains ou le dominant les tue. Ou les exile. Ca dépend... C'est assez compliqué en fait.

Je l'écouta attentivement m'expliquer comment fonctionner un troupeau. Wouah c'est carrément la famille. Sauf un : les harems. Il hésita un instant avant de me dire ce que c'était, mais le fit. Ah ouais quand même, des vrais étalons chaud comme de la braise, ne pensant qu'a une chose : Saillir. Je stoppa et le dévisagea. Etait-il ce genre d'étalon ? Bon je le connais pas, et si il était un de ceux qui saute sur tous ce qui bouge je serais déjà passez à la casserole ~~heureusement que j'ai pas 100 messages xD~~ Je coucha légèrement les oreilles, et dit d'un ton sérieux, mais à la fois hilare :

Le premier qui ose me grimper sur ma croupe il va perdre ses dents !

Charcoal n'avait pas fait ça depuis longtemps et ça le surprit énormément : il se mit à rire. Un rire grave, assez bref mais sincère. Elle avait réussit à le faire rire, chapeau bas madame.

- En même temps, un dominant de harem ne te laisse pas le choix, tu sais. Si tu ne veux pas ça, tu es gentiment "remerciée" et tu peux aller voir ailleurs. C'est cette loi de perpétuer l'espèce et le nom, comme une dynastie. Parfois, le passage de pouvoir au sein du harem se fait de père en fils, et le fils doit, à l'occasion, se battre contre ses frères. Sinon, c'est un étalon plus fort et de passage qui prend possession du harem en battant, voire en tuant le dominant.

Dit comme ça, c'était vraiment un monde barbare, et pourtant c'était la réalité.

- Les dominants de harem plus que quiconque sont de farouches combattants, et saillisseurs d'ailleurs. Ils bloquent leurs juments et ne leur laissent pas le choix. Et puis il y a l'exil, pour celles qui refusent. Toujours ainsi.

~~Mademoiselle~~

Il rit a ma phrase, je me joignit à lui car franchement sorti comme ça, un peu hors sujet et très sérieux. Mais comme il m'expliqua je n'avais pas le choix, tu reste tu te laisse faire, tu te laisse pas faire : tu dégages. Clair et net au moins ! Ce retrouver en exil sinon. Bah ça me generais un peu j'aime bien avoir de la compagnie de temps en temps. Mais je suis de nature solitaire, être seul serait sans doute pas un gros problème. Et au pire des cas je partirais ailleurs... Je dit simplement alors a Charcoal :

On verra comment ça se passe d'ici la j'ai le temps