CARACTÈRE - Charismatique, très ouvert au monde, attachant, calme, réfléchi, de bon conseil.
Véritable Ange tombé du ciel vis à vis des juments et des poulains, tu les respectes et les aimes. Vif d'esprit, malin et ouvert, tu sais les écouter, et arrives même à les comprendre, ressentir leur douleur et leur joie. Tu es perspicace et possèdes ce que certains appelle un "don". Toi, tu appelle ça l'empathie. Tu ressens ce que les autres ressentent. Mais aussi, tu sondes les autres, et tu sais s'ils mentent en procédant de manière rationnelle. C'est ton petit truc à toi, ce qui t'aide à avancer. Ce qui fait de toi quelqu'un de nécessaire à l'équilibre paisible de la vie. Tu as un rôle de confident dors et déjà attribué. Tu n'es pas méchant, tu n'es pas gentil. Pour elles, tu prends le temps de réfléchir et de choisir les bons mots pour les réconforter. Tu aimes les femelles en tant que frère plus qu'en tant qu'étalon. Et les autres mâles ne te comprennent pas. Mais ce caractère attentionné change du tout au tout face aux autres étalons, devant lesquels tu devient soudainement méfiant.
Tu réfléchis puis tu agis en prennant garde aux conséquences. Tu méprises involontairement ces derniers, qui ne pensent qu'à la saillie. Tu n'hésite pas à provoquer les plus ignobles voir même à te battre contre eux, juste pour un mot de travers destiné à une jument, même en sachant que pour toi, ce sera une défaite (Ou une victoire !). Tu regrettes d'ailleurs que ces dernières soient le plus souvent soumises à de stupides règle de hiérarchie pronant la supériorité des mâles. Ces mâles qui charment et détruisent les vies de tes protégées; Et ça... Tu ne pardonne pas. Rancunier ? Très. Mais tu finis souvent par pardonner. Le temps fait son travail. Un petit mensonge de temps en temps ne te gênes également pas. Mais autrement, tu es un être des plus franc et des plus sincère.
Tu aimes rire, et possèdes une bonne dose d'énergie que tu tentes sans arrêt de dissimuler, bien que ton corps te trahisse par quelconques mouvements nerveux. Enfin, dans ce monde, tu ne vis pas pour te battre, pour transmettre ou pour aimer. Tu vis parce qu'il le faut, mais tu y prends sincèrement plaisir. | HISTOIRE - « La naissance, le début. « qui es-tu ? ». Qui sommes-nous pour parler de notre passé avec beaucoup de recul ? Pas grand monde en vérité. Et ne laissez personne vous assurer le contraire. Ainsi, la naissance signe le commencement d'un pacte, d'une promesse. Que l'on se force à tenir. Le début de quelque chose que l'on n'oublie pas. Que l'on se doit de garder en mémoire. Pour l'autre, pour soi. C'est le début, se dit-on, le début de la vérité, le début du jeu, vaincre l'ennui, sceller notre sort, plier ses bagages, faire ses valises et se casser. Ben ouais, au final, ça s'est terminé comme ça. La naissance, c'était cool. Mais ça dure qu'un temps. Quelques heures au véritable sens du terme. Quelques mois dans l'esprit du jeune étalon. Quelques années, oui, le temps de s'apprécier, de jouer, de s'aimer aussi, puis de s'abandonner, de se séparer, de se quitter. De s'oublier ? Jamais.
Nous sommes en automne quand Heathcliff vient au monde. Il faut croire que son destin était entièrement tracé. Heathcliff donc, fut le premier-né étalon et donc héritier légitime. C'était ainsi que fonctionnait son clan, avant que ne commence son ère. Son père avait déjà plusieurs filles, mais il s'obstinait à attendre un fils digne d'être dominant pour lui succéder. Et notre jeune poulain arriva. Malgré tout, il s'apprêtait à vivre l'une des terribles épreuves de sa vie (ça fait très mélo-dramatique tout cela...). Cet « évènement », qu'est la maladie, emporta avec lui deux de ses demi-soeurs et sa mère, le laissant ainsi seul auprès d'un père incompétent en matière d'éducation et de nombreuses nourrices qui ne l'aimait guère, déçues de n'avoir pu, elles-même, offrir un fils au dominant.
Pourtant, le jeune poulain se révéla assez différent de son père. Plus vif, plus ouvert, il s'intéressa très tôt à la condition des juments dans le troupeau, s'attirant involontairement leur fidélité. Il en fut de même pour certains étalons, et dès qu'il fut en âge de succéder à son père, Heathcliff fit rapidement le ménage au sein même de son clan. Son père, parlons en, en considéré comme mort. A vrai dire, de nombreuses rumeurs rôdent à ce sujet. Il semblerait que notre jeune étalon évite la question. Après tout, il est le seul témoin de sa mort. Le seul à avoir vu son corps. Et le seul à affirmer qu'une bête sauvage l'aurait sauvagement assassiné...
« Du reste... la mort ? Il n'y a rien à dire là-dessus. Elle signe la fin. Ou le commencement. Mais une chose est sûre: elle fini toujours par arriver. Et même l'équidé le plus puissant de la terre sera un jour foudroyé, touché par la main sacrée de la grande faucheuse. Après tout, nous sommes tous des tas de cendres, animés par on-ne-sait-quoi, très peu de temps. Non ? |